Dans le cadre de ma Licence Pro à l’IUT de Haguenau j’ai eu l’occasion de travailler sur un projet de design d’information ou plus communément appelé « data visualization/ dataviz ».
La data visualisation, c’est l’art de raconter des chiffres de manière créative et ludique, là où les tableaux Excel échouent. C’est en quelque sorte mettre en musique l’information chiffrée.
Explique Charles Miglietti, expert en visualisation de données et co-fondateur de Toucan Toc.
Dans un premier temps nous avons réalisé des recherches et une présentation par groupe de deux sur Georgia Lupi et Stefani Posavec et leur projet commun : Dear Data. Georgia Lupi est data designer et artiste née en Italie, Stefani Posavec est artiste, data designer, et auteure née à Londres.
Dans leurs travaux elles expérimentent des approches plus ludiques, insolites et humaines de mettre en forme des données et des informations pour tout type de public. De manière générale les données, les chiffres peuvent paraître froids et insensibles donc ces deux artistes cherchent à donner plus de vie et à humaniser la donnée. C’est dans ce contexte qu’elles ont collaboré sur le projet Dear Data.
Explication du projet
Pendant un an, ces deux jeunes femmes, l’une Anglaise, l’autre Italo-Américaine aux parcours radicalement différents ont réunis leurs compétences autour de deux passions : l’analyse de données et le graphisme. Leurs travaux se complètent avec une partie plastique (carte postale dessin) et une partie qui cherche à rendre les données humaines.
Chaque semaine elles ont collectées des données spécifiques sur leurs vies, afin de les matérialiser sur papier. Pour le format, elles ont choisie de représenter graphiquement leurs données sur des cartes postales qu’elles se sont envoyées par la poste, un support intimiste. De plus cela permettait d’avoir une approche slow-data à l’heure des communications instantanées. Voici quelques exemples de cartes postales.
Mon appropriation du projet
Ma mission était de réaliser ma propre data visualization, je devais changer de support et de technique, j’ai donc entrepris de réalisé « my week of clock ». Pendant une semaine j’ai collecté des informations sur mon quotidien, j’ai noté 3 paramètres : toutes les fois où j’ai regardé l’heure, quel support j’ai utilisé pour regardé l’heure, et mon humeur sur l’instant.